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Dans une prise de parole virulente lors d'une causerie morale organisée à Kinshasa le 15 juillet, Augustin Kabuya, secrétaire général de l’UDPS, a défendu avec ardeur l’accord de paix signé entre la RDC et le Rwanda. Face aux critiques émergentes de certains acteurs religieux, notamment l’archevêque Ambongo, Kabuya n’a pas mâché ses mots.
« Ambongo est conduit par l’esprit de l’incrédulité… Il ne comprends pas que Félix Tshisekedi est un enfant de Dieu, et il a une mission pour ce pays. »
Pour Kabuya, cet accord diplomatique est une bénédiction et un tournant géopolitique. Toute opposition serait, selon lui, manipulée par des intérêts étrangers: « Si c’était mauvais, Kagame serait le premier à célébrer! Mais les sous-traitants du Rwanda au Congo s’agitent. »
Il accuse certains leaders religieux de dissimuler leur militantisme politique:
« Je vais demander à nos amis des partis politiques de donner des documents à ces gens-là. Ils ne doivent plus se cacher derrière la parole de Dieu! » a-t-il déclaré.
Le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, avait exprimé des réserves lors d’une conférence au Vatican. Pour lui, l’accord RDC–Rwanda est une “fausse solution” dictée par les puissances étrangères, notamment par le président américain Donald Trump.
Selon Ambongo, cet accord ignore les racines du conflit notamment le rôle du M23 soutenu par Kigali et privilégie les intérêts miniers au détriment de la justice.
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