Le suspense est levé à l’Assemblée nationale concernant la composition finale de son bureau définitif. Selon le rapport officiel rendu public le week-end dernier, Aimé Boji Sangara est le seul candidat en lice pour le poste de président de l’Assemblée nationale. Sa candidature, unique, confirme le consensus politique autour de sa personne, dans la continuité des équilibres au sein de la majorité parlementaire.
Le véritable enjeu politique se déplace désormais vers le poste de rapporteur adjoint, réservé à l’opposition, qui suscite une compétition plus ouverte.
Sept candidatures ont été enregistrées pour ce poste stratégique :
1. Clotilde Mutita Kalunga
2. Iracan Unen Gratien de Saint-Nicolas
3. Fumumapanda Malamba Zephirin
4. Christelle Vuanga Mukongo
5. Van Kapenda Kabundi
6. Randall Muzitu Khenza
7. Ayobangira Safari Nshuti Jean-Pierre
Clotilde Mutita apparaît comme la candidate officiellement soutenue par son groupe parlementaire d’opposition, ce qui pourrait lui conférer un certain avantage institutionnel.
Toutefois, Christelle Vuanga, députée d’Ensemble pour la République, bien que considérée comme "non alignée", bénéficie d’un réseau transversal de soutiens, y compris dans la majorité présidentielle.
Randall Muzitu, de son côté, représente une frange jeune et dynamique de l’opposition, avec un discours axé sur le renouvellement et l’efficacité parlementaire.
Le vote est prévu pour le 13 novembre, et l’attention est désormais braquée sur l’issue de ce scrutin, qui pourrait redéfinir les rapports de force symboliques entre majorité et opposition à l’Assemblée nationale.
Dénis Ngalamulume
