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Madame Hélène Ngaba âgée de 58 ans révolus , originaire du village Mayala dans le territoire de Bagata, dans la province du kwilu, victime de la barbièrie des miliciens Mobondo, a lancé ce mercredi 07 mai un cri d'alarme pour sa prise en charge de ses soins médicaux à l'hôpital général de référence de bandundu.
Témoignant son calvaire Mme Ngaba a raconté avec émotion et douleur les évènements tragiques qu'elle a vécus : « les miliciens Mobondo ont tué mon mari et mes cinq fils en ma présence avant de m'attaquer pour m'emprunter brutalement le bras droit lors de l' assaut survenu dans la nuit du 1er avril dernier», a-t-elle déclaré.
Secourus par les forces armées de la République Démocratique du Congo (RDC), elle a été transféré à Bandundu avec ses deux enfants. Depuis son hospitalisation, elle déplore le soutien médical et humanitaire : «Je manque des médicaments, de la nourriture, et mes plaies s’aggravent sans prise en charge appropriée», s'indigne t-elle.
Un appel à la générosité pour survivre
Mme Ngaba implore la générosité des associations, ONG et toute personne de bonne volonté, afin d'obtenir une assistance en médicament et alimentation pour pouvoir retrouver une dignité de vie, après avoir tout perdu dans ses atrocités perpétrés par les miliciens Mobondo.
Depuis plus de quatre ans, les miliciens Mobondo sèment la terreur dans les territoires de Kwamouth, Masi-Manimba et Bagata (Kwilu), laissant derrière eux des centaines de familles endeuillées et déplacées.
Ce cri d’alarme résonne comme un appel à la justice et à l’humanité pour que Mme Ngaba et d’autres victimes du phénomène Mobondo puissent enfin recevoir l’aide dont elles ont désespérément besoin.
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