La lutte contre le VIH/SIDA dans la région de Beni demeure confrontée à d’importantes difficultés, notamment le faible accès au dépistage et au traitement pour les enfants ainsi que pour les femmes enceintes.
Cette situation alimente une contamination encore élevée, selon les acteurs engagés sur le terrain.
Parmi les organisations locales impliquées, le Groupe des Jeunes Engagés dans la Lutte contre le SIDA (GJECSI) joue un rôle majeur depuis plusieurs années.
Son coordonnateur, Héritier Lusimba, a souligné lundi 08 décembre l’insuffisance des moyens financiers et matériels, un frein sérieux aux activités de sensibilisation et d’accompagnement des personnes vulnérables. Il appelle les bailleurs de fonds à renforcer leur soutien afin d’inverser la tendance.
Les autorités sanitaires de Beni tirent également la sonnette d’alarme : les statistiques des personnes vivant avec le VIH/SIDA seraient en hausse. Elles expliquent cette montée par plusieurs facteurs, notamment l’insécurité récurrente, qui provoque des déplacements massifs de populations, favorisant ainsi la rupture du suivi médical et l’augmentation des risques de contamination.
Face à cette situation préoccupante, les acteurs sanitaires et communautaires rappellent l’urgence d’un engagement collectif. Toute la population est appelée à maintenir les mesures de prévention, à se faire dépister régulièrement et à lutter contre la stigmatisation, afin de freiner la propagation de cette pandémie.
