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Le Tribunal militaire de garnison de Beni a ouvert, mercredi 13 août 2025, le procès en flagrance d'un groupe présumé de malfaiteurs accusés d'avoir semé l'insécurité dans la ville. Ces individus sont notamment soupçonnés d'avoir braqué la coopérative de microfinance PAIDEK le samedi 8 août dernier.
Au total, quinze personnes sont poursuivies par l'Auditorat militaire. Quatorze d'entre elles comparaissent devant la juridiction militaire, tandis qu'un suspect est en fuite et jugé par défaut. Parmi les prévenus, deux sont mineurs et sont entendus comme renseignants, en attendant leur transfert devant le Tribunal pour enfants. Les charges retenues incluent vol qualifié, association de malfaiteurs et tentative de vol, avec la possibilité d'ajouter d'autres infractions au fil des audiences, selon le capitaine-magistrat Hubert Kabandani, auditeur de garnison de Beni.
En plus du cambriolage de la PAIDEK, le ministère public accuse le groupe, qui compte également des ressortissants ougandais, d'être impliqué dans plusieurs autres braquages, notamment dans un commerce de transactions monétaires, à deux reprises dans une agence de Ngenge Sport, ainsi qu'au dépôt de la société ESCO Kivu à Cantine.
Cette dernière, représentée par ses avocats, s'est jointe à la partie civile. Le procès, qui se déroule en audience publique, suscite un vif intérêt au sein de la population de Beni.
Pascal Nduyiri
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