Le film documentaire "Un Crayon pour grandir", réalisé par Magellan Kahozi, a été sélectionné pour la 22ᵉ édition du Festival international de films d’écoles (Festimaj). Ce festival, qui met en lumière des œuvres cinématographiques engagées, représente une opportunité majeure pour le réalisateur congolais de faire rayonner son travail à l’international.

Ce documentaire met en avant l’histoire de Lucie et Tony Mikimi, un couple suisse qui parcourt le monde pour apporter sourires, nourriture, fournitures scolaires et cours de danse aux enfants orphelins. À travers ce projet, Magellan Kahozi souhaite sensibiliser le public à la précarité des enfants sans famille et à l’importance de l’éducation comme levier de transformation sociale.

Une reconnaissance pour le cinéma congolais

Interrogé par l’Agence Congolaise de Presse (ACP), Magellan Kahozi a exprimé sa fierté et son enthousiasme face à cette sélection:

"Cette sélection représente une valorisation de mon travail en tant que réalisateur congolais. Être dans ce festival est pour moi l’opportunité de représenter également mon pays à ma manière."

Le documentaire figurera parmi les œuvres retenues jusqu’au 4 juillet prochain, dans le cadre d’une vaste tournée mondiale qui permettra à un large public de découvrir cette initiative humanitaire.

Un réalisateur engagé

Magellan Kahozi, également connu sous le nom de Moto Kalunga, est un artiste congolais polyvalent, basé à Lubumbashi. Il est reconnu pour ses documentaires engagés, dont "Un Crayon pour grandir", "L’orphelinat Bulaya", "Je suis Handi" et "Tué par une blague". Son travail reflète une volonté de mettre en lumière des réalités sociales souvent ignorées.

Une visibilité internationale pour le cinéma congolais

La sélection de "Un Crayon pour grandir" au Festimaj marque une avancée significative pour le cinéma congolais, qui peine encore à se faire une place sur la scène internationale. Ce festival offre une plateforme unique pour les jeunes réalisateurs et permet de valoriser les talents émergents du continent africain.

Avec cette reconnaissance, Magellan Kahozi espère ouvrir la voie à d’autres cinéastes congolais et encourager la production de films documentaires engagés.