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Le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) traverse une crise sans précédent. Neuf des quatorze membres du conseil contestent ouvertement la gestion de son président, Christian Bosembe, l’accusant de dérives autoritaires, d’un manque de transparence dans les prises de décision et d'une approche partiale de la régulation des médias.
Cette fronde interne révèle de profondes dissensions sur l’orientation du travail du CSAC à un moment crucial pour la liberté de la presse en République Démocratique du Congo.
La tension a atteint un niveau critique lorsque trois hauts conseillers Eale Ikabe Jean Pierre, Mayala Mambu Arthur et Kabongo Ngomelle Serge ont été "séquestrés" pendant plusieurs heures dans les locaux du Conseil national de cyberdéfense. Leur seul tort : avoir exprimé des critiques sur la gestion du bureau et les méthodes de travail du président. Cet épisode a été perçu comme une tentative d’intimidation inacceptable au sein d’un organe censé garantir la liberté et la régulation équitable de l’information dans le pays.
Dans une déclaration publique, Serge Kabongo a dénoncé une "dérive institutionnelle dangereuse" et appelé à une réforme urgente du fonctionnement interne du CSAC. Il a également exhorté les autorités compétentes à intervenir pour garantir l’indépendance de l’institution face aux pressions internes et externes. Cette crise soulève des inquiétudes croissantes sur la capacité du CSAC à jouer pleinement son rôle de régulateur neutre dans un paysage médiatique déjà fragilisé.
Merci pour l'info, sinon le pays va mal dans tout les sens si vous vérifiez bien c'est organe ne fait pas exception au vent de l'infiltration.
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