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Ce mercredi 23 juillet, la scène musicale congolaise a basculé dans l’absurde judiciaire. L’artiste Héritier Wata, icône de la rumba moderne, a été interpellé par le parquet de Kinshasa/Gombe, soupçonné d’avoir offensé la morale publique avec sa chorégraphie sulfureuse baptisée “Magoda”, extraite du clip Zala.
La Commission nationale de censure des chansons et spectacles n’avait pas tardé à sévir: diffusion du clip interdite, chorégraphie jugée “obscène”, accusation de corruption morale envers la jeunesse... Un réquisitoire moral qui propulse la danse sur le banc des accusés.
La plainte déposée contre Wata, aussi déroutante que polémique, transforme une expression artistique en délit potentiel. Une danse trop suggestive peut-elle justifier une interpellation musclée? Le débat s’enflamme sur les réseaux, entre défense de la liberté créative et croisade conservatrice.
Actuellement détenu dans les locaux du parquet, Héritier Wata attend les suites judiciaires dans un climat tendu, pendant que fans et professionnels du secteur s’interrogent: la culture congolaise est-elle en train de danser sur une ligne rouge?
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