Ce site web utilise des cookies pour vous aider à bénéficier d'une expérience de navigation supérieure et plus pertinente sur le site web. En savoir Plus...
Une plainte insolite fait frémir les couloirs de la justice congolaise. Le cabinet Luboya & Associés a déposé une action en justice contre Ferre Gola, figure incontournable de la scène musicale congolaise, pour… “excès de voix”. Oui, vous avez bien lu: l’artiste serait coupable d’avoir une voix trop angélique, trop puissante, et selon le plaignant, potentiellement nuisible pour l’audition de ses fans.
Dans un geste à la frontière de la satire et du fanatisme, Mudimbi Ngoy Thierry, à l’origine de la plainte, cite plusieurs titres: 3e doigt, Biberons, Mercures, Vita Imana, des morceaux qui, selon lui, frappent les tympans avec une sensualité vocale “exagérément envoûtante”.
Entre boutade juridique et hommage déguisé
Ironique? Excentrique? Visionnaire? Le plaignant ne demande pas réparation… mais reconnaissance. Il exige que Ferre Gola soit élevé au rang de patrimoine national vivant, et que sa voix jugée exceptionnelle à l’excès soit protégée comme trésor musical de la RDC. Une démarche qui brouille les codes classiques du droit, tout en célébrant une icône de la rumba congolaise.
Si certains y voient une lubie juridique, d’autres saluent une manière brillante de mettre en lumière le rayonnement de l’artiste. Car au fond, derrière cette “plainte” décalée, il y a un message clair: *Ferre Gola incarne une forme d’excellence artistique rare, et mérite plus qu’une simple reconnaissance musicale, il mérite un statut quasi sacré dans le patrimoine culturel du pays.
Cette plainte a une importante, je suis derrière le plaignant
Cette plainte a une importante, je suis derrière le plaignant
© Express Média. Tous droits réservés.