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Le 13 mars 2025, la Haute Cour Militaire de la République Démocratique du Congo (RDC) entamera le procès de plusieurs officiers supérieurs des Forces Armées de la RDC (FARDC) accusés de désertion après avoir abandonné leurs positions face à l'ennemi. Ces militaires sont notamment incriminés d’avoir laissé derrière eux des armes, des munitions, ainsi que du matériel militaire, en plus de blessés, lors des combats dans les villes de Goma et Bukavu.
Ce procès s’inscrit dans un contexte de tensions militaires croissantes à l’Est du pays, où les FARDC affrontent divers groupes armés, dont le M23 soutenu par le Rwanda selon les autorités congolaises.
Les accusations qui pèsent sur ces officiers soulignent des faits graves de désertion qui, selon les autorités, ont non seulement mis en danger la sécurité du pays, mais aussi porté atteinte à la crédibilité et à la discipline au sein de l’armée congolaise. La décision d’ouvrir ce procès symbolise la détermination du gouvernement à lutter contre l’impunité et à renforcer l’ordre et la justice au sein des institutions militaires du pays. Ce type de procès met également en lumière les défis liés à la gestion de l’armée face à un ennemi impitoyable et un climat de guerre prolongée.
L'audience de ce procès sera diffusée en direct sur la Radio-Télévision Nationale Congolaise (RTNC) à partir de 10h. Cela permet à la population de suivre de près cette affaire importante, qui pourrait marquer un tournant dans la lutte contre la désertion et l'impunité au sein des FARDC. Le procès fait écho aux appels du président Félix Tshisekedi pour plus de discipline et d'engagement dans les rangs de l'armée afin de préserver la souveraineté et l'intégrité territoriale du pays. Ce procès, tout comme l’issue des délibérations, sera observé de près tant au niveau national qu'international.
Moïse Manyong
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