À l'approche des épreuves préliminaires de l'Examen d'État 2025, prévues ce lundi 2 juin, Sylvain Kabasele, enseignant de géographie et Préfet d'école secondaire, actuellement Directeur Assistant à la Direction Nationale de Contrôle et de Paie des Enseignants (DINACOPE) pour la province éducationnelle Kasaï Central 1, a partagé ses réflexions et recommandations. Sylvain Kabasele a rappelé que l'Examen d'État est une épreuve "cruciale" nécessitant une préparation "lointaine".

S'adressant aux élèves finalistes, il a lancé un défi : "ils devront se poser, avoir les deux pieds sur terre, se préparer convenablement, se préparer mentalement, psychologiquement, moralement, intellectuellement pour pouvoir affronter les épreuves écrites qui sont en train de pointer à l'horizon." Pour lui, une préparation "sur tous les plans" est indispensable.

L'enseignant souligne que les "bons enseignants" ont déjà abattu un "travail de titan" dans leurs établissements, et que les chefs d'établissement ont fait leur part. Désormais, il s'agit principalement d'un "encadrement sur les plans de la conscience", appelant à interpeller constamment les élèves. Il met en garde contre les "actes de vandalisme" et les déchirures d'uniformes que certains élèves pourraient être tentés de commettre après la session, rappelant que l'examen "n'est pas la fin du monde", mais "un test, une évaluation comme toutes les autres."

Face à la situation financière et économique "hautement difficile" que traverse la province, Sylvain Kabasele exhorte les parents à "ménager tous leurs efforts" pour s'acquitter des frais de participation aux épreuves. Il insiste sur leur rôle "d'encadrement au même titre que les enseignants et les chefs d'établissement", les invitant à prodiguer des "conseils d'une importance capitale" pour éviter que leurs enfants ne cèdent à "l'esprit des masses, l'esprit grégaire qui peut les amener à tomber si bas."

Aux autorités administratives et éducationnelles de la province, Sylvain Kabasele recommande une "attention soutenue et une supervision". Il se dit confiant dans la capacité des autorités provinciales, qu'il qualifie de "personnes des vertébrés, des autorités qui s'y connaissent, qui sont à la hauteur des tâches confiées par le ministère des tutelles." 

Cependant, il lance une mise en garde explicite contre les "velléités" de fraude : «pendant cette période-là, il y a certaines velléités qui se font en, sous forme de cases isolées à travers la ville, que ce soit dans les chambres des enseignants, qui peuvent s'arroger d'aller monter les systèmes de laboratoire tant décriés dans cette province et dans cette république.»

Il demande aux autorités une "inefficacité et inattention soutenue" pour que "tous les cas qui seront peut-être repérés ça et là soient appréhendés et peut-être corrigés à travers les mesures disciplinaires qui réjouissent le statut du personnel de l'État au niveau de notre République."