Alors que Goma est en proie à des tensions croissantes et à une insécurité alarmante, l'Association Africaine de Défense des Droits de l'Homme (ASADHO) lance un cri d'alarme à la communauté internationale. Dans un contexte où le groupe rebelle M23 intensifie ses actions, Jean-Claude Katende, président de l'ASADHO, exhorte les acteurs internationaux à faire pression pour que les principes du droit humanitaire soient respectés. Cet appel intervient alors que la vie des militaires qui se sont rendus et celle des civils, en particulier des jeunes, est menacée.
Katende rappelle avec gravité les conséquences tragiques vécues par les militaires du Zaïre lors de la prise de pouvoir de l'AFDL à Kinshasa, où de nombreux soldats ont été victimes de représailles. Cette mémoire douloureuse souligne l'urgence d'une intervention pour garantir la sécurité de ceux qui se trouvent dans une position vulnérable. L'ASADHO insiste sur le fait que la protection des droits humains doit être une priorité absolue dans cette période de crise, afin d'éviter que l'histoire ne se répète.
Alors que la situation à Goma continue de se détériorer, l'appel de l'ASADHO résonne comme un dernier espoir pour des milliers de vies en danger. La communauté internationale est désormais confrontée à un choix crucial : agir rapidement pour préserver la paix et la sécurité dans cette région instable ou rester passive face à une tragédie imminente. Les yeux du monde sont rivés sur Goma, et le temps presse pour éviter un nouveau cycle de violence et d'impunité.
Raphaël Mutombo