La Guinée-Bissau est entrée dans une nouvelle ère d’incertitude. Trois jours après les élections présidentielle et législatives du 23 novembre, un groupe d’officiers militaires se réclamant du Haut commandement militaire pour la restauration de l’ordre a annoncé ce mercredi 26 novembre avoir pris le contrôle du pays.
Des tirs nourris ont été entendus dans plusieurs quartiers de Bissau, notamment près du palais présidentiel, provoquant la panique. Selon Jeune Afrique, le président Umaro Sissoco Embaló, le chef d’état-major général des armées, ainsi que d'autres membres clés du gouvernement, ont été arrêtés.
Dans une allocution télévisée, les militaires putschistes ont dénoncé une gestion chaotique du pays et de prétendues manipulations électorales, affirmant avoir agi pour restaurer la dignité des institutions. Le groupe a annoncé la suspension des institutions, la fermeture des frontières et l’instauration d’un couvre-feu national.
La CEDEAO, l’Union africaine et plusieurs chancelleries occidentales appellent au retour immédiat à l’ordre constitutionnel, à la libération des autorités arrêtées et au respect des résultats issus des urnes.
Dieumerci Matu Chub
