Le climat reste tendu entre les gestionnaires du Parc National de la Garamba (PNG) et les communautés riveraines, notamment dans le territoire de Faradje, en province du Haut-Uele. Face à cette situation persistante, le député provincial Patrick Andama Miteni a interpellé, ce jeudi 16 octobre 2025, l’Assemblée provinciale pour qu’une mission urgente soit dépêchée à Nagero afin d’évaluer les faits sur le terrain.
L’élu de Faradje dénonce plusieurs dysfonctionnements dans la gestion du parc, notamment le manque de projets communautaires visibles dans les zones de chasse, l’ignorance des recommandations des communautés, ainsi qu’un processus de recrutement entaché de clientélisme et de corruption, excluant les compétences locales.
« Il est inadmissible de voir comment les communautés sont traitées. Le parc ne peut pas se développer au détriment de ceux qui l'entourent. La redevabilité est une exigence », a déclaré le député Andama.
Cet appel intervient au lendemain d’une réunion organisée par la direction du parc à Nagero, réunissant les autorités coutumières des chefferies de Mondo-Misa, Logo-Ogambi et Wando.
La rencontre a été marquée par le retrait des représentants de Mondo-Misa, dénonçant un manque de considération et un sabotage délibéré.
Le député insiste : pour garantir à la fois la conservation de la biodiversité et la paix sociale, une solution durable et inclusive s’impose.
Elisée Katato
