Un climat de tension règne depuis plusieurs semaines au sein de la division provinciale du Transport et Voies de Communication (TRANSVCOM) dans la province du Haut-Uele. En cause : le refus du chef de division sortant, Albert Soronga, de céder officiellement le pouvoir à son successeur désigné par le ministère national de tutelle.
Selon plusieurs agents, qui ont requis l’anonymat, cette résistance freine le fonctionnement normal du service. Environ cinquante fonctionnaires avaient pourtant exprimé leur volonté d’assister à la remise et reprise, attendue depuis l'affectation du chef sortant à Kinshasa. Jusqu’ici, cette passation n’a pas eu lieu.
Les agents dénoncent également des irrégularités, telles que l’affectation précipitée de proches de M. Soronga à des postes stratégiques et la gestion douteuse des imprimés de valeur, distribués à un pasteur pour revente.
Face à ce qu’ils considèrent comme un sabotage des instructions hiérarchiques, ces fonctionnaires appellent le gouverneur du Haut-Uele à intervenir urgemment pour rétablir l’ordre administratif et garantir le bon fonctionnement du service.
La situation actuelle a plongé le bureau de TRANSVCOM dans une instabilité qui, selon les agents, nuit gravement aux intérêts de l’État.
Elisée Katato
