Ce site web utilise des cookies pour vous aider à bénéficier d'une expérience de navigation supérieure et plus pertinente sur le site web. En savoir Plus...
En réaction aux récentes inondations meurtrières qui ont frappé la ville de Kinshasa, le député national Augustin Matata Ponyo a adressé une question orale avec débat à la Première ministre de la République démocratique du Congo. Une initiative parlementaire visant à obtenir des explications claires sur la gestion gouvernementale de cette catastrophe et à appeler à des solutions durables.
Dans sa correspondance datée du 6 avril 2025, l’ancien Premier ministre évoque les dégâts humains et matériels considérables occasionnés par les pluies diluviennes du 5 avril : près de 35 morts, des quartiers entiers submergés, des dizaines de familles déplacées, ainsi qu’une paralysie quasi totale des infrastructures urbaines, notamment les voies d’accès et d’approvisionnement en eau potable dans au moins 14 communes de la capitale.
« Ces pluies diluviennes ont entraîné la crue de la rivière N’djili, submergeant les quartiers Masina, Limete et Kisenso », alerte-t-il. Il souligne aussi la perturbation du trafic vers l’aéroport international et la déconnexion entre Kinshasa et la ville de Matadi à cause de la coupure de la Route nationale n°1.
Matata Ponyo demande au gouvernement de faire toute la lumière sur les mesures prises face à ce drame et, surtout, sur les stratégies envisagées pour prévenir de telles catastrophes à l’avenir. « Il est impératif que la représentation nationale soit informée non seulement sur les mesures prises, mais aussi sur les solutions durables », insiste-t-il.
Cette interpellation survient alors que le président Félix Tshisekedi a lui-même convoqué une réunion de crise avec les autorités concernées, et que le gouvernement central a déjà annoncé plusieurs sites d’accueil pour les sinistrés. Le débat parlementaire à venir pourrait donc marquer un tournant dans la gestion des urgences climatiques à Kinshasa.
Moïse Manyong
© Express Média. Tous droits réservés.