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Une nouvelle incursion meurtrière attribuée aux rebelles des ADF (Allied Democratic Forces) a frappé la province de l’Ituri, semant l’effroi dans le village d’Elake, en territoire de Mambasa, dans la nuit du 25 au 26 juin.
Plus de 50 civils enlevés et deux personnes tuées, selon des sources locales. Les assaillants auraient opéré en toute impunité, profitant d’une présence sécuritaire quasi inexistante dans la zone.
Des organisations locales montent au créneau et pointent du doigt le nombre insuffisant d’éléments FARDC déployés dans cette partie du territoire. « La population se sent abandonnée », déplore un responsable d’une structure communautaire. « Les attaques se répètent, et la réponse de l’État reste symbolique. »
Cette attaque s’inscrit dans une série d’exactions perpétrées ces derniers mois dans le territoire de Mambasa, région frontalière souvent ciblée par les groupes armés actifs dans le parc des Virunga et au nord du Nord-Kivu.
Une région à bout de souffle
Alors que des initiatives de pacification sont en cours au niveau national, la situation humanitaire continue de se détériorer dans plusieurs localités de l’Est. À Elake, les familles attendent des nouvelles des personnes enlevées, plongées dans l’angoisse d’une issue incertaine.
L’absence d’un plan de riposte rapide ou d’un renforcement durable des effectifs militaires soulève une question douloureuse: jusqu’à quand les civils seront-ils livrés à eux-mêmes?
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