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Un drame de trop. La mort tragique d’un enfant de 12 ans, percuté par un véhicule dans un restaurant de fortune installé sur un trottoir, a poussé la mairie de Kananga à lancer, ce lundi 15 septembre, une opération de démolition des constructions anarchiques dans la ville.
Si cette intervention vise à sécuriser l’espace public, elle soulève toutefois des critiques sur la gestion réactive des autorités urbaines. Ce n’est pas la première fois qu’une catastrophe précède une action municipale.
Il y a quelques mois, un autre enfant avait été tué par un bulldozer sur un chantier de l’entreprise SAFRIMEX. Là encore, les mesures annoncées comme l’interdiction d’accès aux chantiers n’avaient pas été suivies d’effets concrets.
Ces incidents traduisent une gouvernance urbaine marquée par un manque de prévention. Plusieurs riverains estiment que la mairie ne devrait pas attendre la survenue de drames pour agir.
La sécurisation durable des chantiers, la gestion stricte de l’occupation des trottoirs et l’élimination proactive des constructions illégales sont autant de mesures attendues par la population.
Alors que la tension reste palpable chez les occupants des trottoirs, qui accusent la mairie de mauvaise gestion, une chose est claire : la sécurité des citoyens ne peut plus être sacrifiée sur l’autel de la tolérance ou de l’inaction administrative.
Avec LeKasaien.net
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