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La population de Kananga accueille avec soulagement la baisse significative du prix du maïs observée ces derniers jours sur les marchés locaux.
Cet aliment de base, longtemps vendu à des prix élevés (4000 à 5000 FC la mesurette), est désormais accessible entre 2500 et 2600 FC, selon les points de vente.
Les consommateurs, à l'image de Madame Yamba, mère de six enfants, expriment leur joie de pouvoir enfin acheter des quantités plus importantes de maïs. Les commerçants, comme Madame Rose Muenda, constatent un retour de la clientèle et une augmentation de leurs ventes.
Cette baisse spectaculaire est attribuée à l'arrivée récente de trains en provenance de Mueka (Kasaï), transportant d'importantes quantités de maïs vers Kananga. L'augmentation de l'offre a naturellement entraîné une diminution des prix.
Si la population se réjouit, certains acteurs du secteur appellent à la prudence, soulignant que le maintien de ces prix dépend de la régularité des trains, de l'état des routes et de la disponibilité des stocks. Des enquêtes révèlent que certaines routes secondaires restent en mauvais état, ce qui pourrait freiner l'approvisionnement si le transport ferroviaire n'est pas régulier et complété par d'autres sources.
Pour de nombreux Kanangais, cette baisse de prix est plus qu'une simple fluctuation économique, elle représente un répit crucial face à l'inflation généralisée.
Les commerçants demandent aux autorités de maintenir la fréquence des convois ferroviaires et d'investir dans les infrastructures rurales pour garantir une chaîne d'approvisionnement stable et pérenne.
Dénis Ngalamulume
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