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À la veille de la Journée Internationale des Travailleurs (1er mai), des voix s'élèvent au Kasaï-Central pour exiger le respect strict des lois liées au droit du travail en RDC.
Pour Martin Kabuya Kabitanga, chef des travaux à l'Université Pédagogique de Kananga (UPKAN), dénonce les conditions de vie défavorables des travailleurs dans les secteurs public et privé. Il insiste sur la nécessité d'appliquer les lois pour concrétiser l'état de droit et améliorer la situation des travailleurs, notamment en ce qui concerne le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG).
Il déplore le non-respect des augmentations promises du SMIG, pointant du doigt la guerre à l'Est et les "politiciens de mauvais goût".
De son côté, Daniel Ntumba Tshimanga, coordonnateur de la plateforme Debout Congolais pour le développement Durable (DCDD), estime que l'État est à la base des mauvais traitements au travail, malgré les lois votées.
Il critique le non-respect du SMIG par l'État lui-même, ce qui empêche le secteur privé de suivre.
Il souligne la précarité de la situation des journalistes et d'autres travailleurs sans contrats ni salaires décents.
Il conclut que l'État, étant lui-même "problème", ne peut apporter de solutions efficaces aux difficultés du secteur de l'emploi.
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