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À Kananga, l'avenue Docteur Étienne Tshisekedi, auparavant Magar, est devenue ce vendredi 25 juillet 2025 un marché de cailloux à ciel ouvert, et ce, alors qu'elle est en plein chantier de modernisation.
Des dizaines de personnes, y compris des femmes, des hommes et des enfants, y extraient et revendent les gravats de l'ancienne route pour subsister, malgré les dangers inhérents à ces zones interdites.
Cette occupation anarchique se déroule sous les yeux passifs des engins de l'entreprise Safrimex et en l'absence de toute intervention des autorités locales. Pourtant, il y a quelques mois, la mairie de Kananga avait formellement interdit l'accès aux chantiers et menacé de sanctions. Cette décision faisait suite à un drame survenu sur l'avenue Lulua, voisine directe, où un enfant de 11 ans avait été mortellement fauché par un engin de chantier.
Malgré cette tragédie qui avait suscité une vive émotion et des rappels à l'ordre, aucune mesure ferme ne semble être prise pour sécuriser les lieux aujourd'hui. Les questions demeurent : pourquoi la mairie ne fait-elle pas respecter ses propres interdictions ? Jusqu'où cette tolérance pour des pratiques risquées sera-t-elle maintenue ? Et surtout, pourquoi aucune leçon ne semble tirée du drame de l'avenue Lulua ?
Le chantier progresse, les vendeurs tentent de survivre, mais la sécurité publique demeure reléguée au second plan.
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