Le Ministre d’État, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Guillaume Ngefa, est arrivé ce mardi 2 décembre à Kananga, chef-lieu du Kasaï Central. Cette visite de trois jours s'inscrit dans le cadre d'une vaste mission d'itinérance nationale ayant pour objectif d'évaluer les conditions de fonctionnement de l'appareil judiciaire congolais.
Le Ministre, qui a déjà visité plusieurs provinces (Haut-Katanga, Lualaba, Kongo Central, Tshopo, entre autres), a été accueilli par les autorités politico-administratives, judiciaires et militaires de la province.
La tournée de Guillaume Ngefa est destinée à s’imprégner des réalités du terrain et à relever les défis structurels qui entravent le bon fonctionnement de la justice congolaise. Ces défis incluent :
* Le manque d’infrastructures adéquates et d’équipements.
* La surpopulation carcérale et les lenteurs procédurales.
* L'insuffisance des moyens de déplacement pour les magistrats.
À Kananga, l'agenda du Ministre d’État prévoit la visite des installations de la Cour d’Appel, du Tribunal de Grande Instance, du Tribunal de Paix, ainsi que des bureaux du ministère public.
Des rencontres avec les responsables judiciaires, les organisations de défense des droits humains et les acteurs de la société civile sont également planifiées.
Un point essentiel de cette mission concerne la situation carcérale. Les prisons de Kananga et de Demba sont particulièrement visées en raison de problèmes critiques :
* Surpopulation.
* Manque d’hygiène.
* Faible alimentation.
* Insuffisance d’encadrement des détenus.
Le Ministre d’État entend dresser un état des lieux précis afin de proposer des actions correctives urgentes. Cette démarche s'aligne sur la volonté du gouvernement de renforcer l’État de droit et d’humaniser le système pénitentiaire.
La présence de Guillaume Ngefa au Kasaï Central est une étape majeure dans le programme national ambitieux visant à améliorer l’accès à la justice, moderniser les infrastructures judiciaires et renforcer la discipline professionnelle au sein des corps judiciaires.
Denis Ngalamulume
