À Kananga, dans la province du Kasaï-Central, la justice congolaise fait face à de vives critiques de la part de la Fédération Nationale des Associations de Personnes avec Handicap du Congo (FENAPHACO).
Dans une interview exclusive accordée à expressmedias.net ce mardi 25 novembre lors du lancement des 16 jours d'activisme, Étienne Tshisekedi, coordonnateur en charge de l’administration de la jeunesse et des relations publiques au sein de la Fédération, a livré un témoignage poignant sur l’état actuel de la justice.
Il a particulièrement insisté sur les difficultés rencontrées par les personnes vivant avec handicap, notamment celles atteintes d’albinisme.
Selon lui, la justice congolaise ne répond pas aux attentes légitimes des citoyens en matière d’équité, d’indépendance et de transparence.
« La justice est biaisée », dénonce-t-il, en soulignant que même en présence de preuves tangibles, les auteurs de détournements ou d’autres délits graves restent souvent impunis.
Cette situation nourrit un profond sentiment de désillusion au sein de la population, minant la confiance en un système censé garantir protection et égalité.
Ce plaidoyer met en lumière la nécessité urgente d’un engagement renforcé des autorités provinciales et nationales pour réformer le système judiciaire, assurer la protection effective des droits fondamentaux et restaurer la confiance des citoyens, en particulier des groupes vulnérables.
La Fédération Nationale des Associations de Personnes avec Handicap du Congo réaffirme son combat pour une justice équitable, accessible et respectueuse des droits de tous, et appelle à une mobilisation collective afin que les promesses législatives se traduisent enfin en actions concrètes sur le terrain.
Dénis Ngalamulume
