Dans le cadre du mois de Mars, dédié aux droits de la femme, les femmes leaders de la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) de Demba intensifient leur campagne de sensibilisation contre les violences basées sur le genre (VBG), le harcèlement, l'exploitation et les abus sexuels dans les milieux scolaires. Cette initiative se poursuit dans la commune rurale de Demba, dans le Kasaï Central.

Le 21 mars 2025, une équipe de femmes leaders de la NSCC a visité plusieurs écoles de la commune pour sensibiliser élèves et enseignants aux dangers des violences sexuelles et à la nécessité de dénoncer ces actes. Ces écoles font partie des plus de 5 établissements visités dans la sous-division de Demba 1. Parmi les écoles concernées figurent l’Institut Emmanuel, l’Institut Technique Professionnel de Demba (I.T.P), l’Institut Diledibua, l’Epro Munu wa Nzambi, et le Collège Aridja.

Sensibilisation et Interactivité

Les femmes leaders, dirigées par Bijoux Tshibola, vice-coordinatrice de la NSCC de Demba, ont privilégié une approche interactive et éducative, utilisant la langue locale pour rendre les messages plus accessibles et compréhensibles pour tous. Elles ont expliqué aux élèves et enseignants l'importance de lutter contre l'exploitation et les abus sexuels, des fléaux qui touchent même les zones rurales.

«Nous expliquons de manière simple et directe que tout acte d'exploitation ou de harcèlement sexuel est une forme de violence, et qu’il faut absolument le dénoncer auprès des autorités compétentes», a déclaré Tshibola. 

Un appel à l'action collective

La campagne s’inscrit également dans les actions menées pour sensibiliser sur les droits des femmes pendant le mois de Mars. Les femmes de la NSCC de Demba veulent encourager toute la communauté à dénoncer ces comportements inappropriés et à promouvoir un environnement scolaire sain et respectueux. 

Avec cette initiative, les femmes leaders espèrent créer un changement durable dans les mentalités et offrir aux élèves un espace sûr où leur éducation n'est pas entravée par les violences.

Denis Ngalamulume