À l’occasion de la Journée internationale des personnes vivant avec handicap, célébrée ce mercredi 3 décembre à Kinshasa, la ministre déléguée Irène Esambo a dénoncé l’exclusion structurelle que subissent encore les personnes en situation de handicap dans l’administration publique congolaise.
L’absence d’infrastructures accessibles au sein de l’administration publique continue d’empêcher l’inclusion effective des personnes vivant avec handicap (PVH) en RDC. C’est ce qu’a déploré la ministre déléguée en charge des PVH et autres personnes vulnérables, Me Irène Esambo, lors de la cérémonie officielle marquant la Journée internationale des PVH à Kinshasa.
« Nous avons encore des agents handicapés qui travaillent dehors faute d’espaces adaptés. Cette réalité entretient des préjugés injustes sur leurs compétences. », a-t-elle déclaré devant un auditoire composé d’acteurs institutionnels, de représentants d’associations et de partenaires.
La ministre a salué l’appui de la Première ministre Judith Suminwa, qui, selon elle, s’est engagée à accompagner les réformes en matière d’infrastructures inclusives dans les services publics.
Cette Journée a été l’occasion pour les participants de réitérer l’urgence d’une politique d’accessibilité rigoureuse et cohérente, afin que les droits des PVH ne soient plus relégués au second plan dans la vie administrative et sociale du pays.
Entre volonté politique affirmée et lenteur structurelle, le défi de l’inclusion reste entier pour des milliers de Congolais en situation de handicap.
Abdoul ULAFIA
