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À l’approche des épreuves de l’Examen d’État 2025, une situation préoccupante frappe de plein fouet les finalistes des sites des sinistrés de Kinshasa. Installés temporairement au Stade des Martyrs, au Stade Tata Raphaël et à Kinkole, ces élèves, victimes des catastrophes qui ont frappé la capitale, expriment leur désarroi face aux difficultés qu’ils rencontrent.
Privés de conditions d’étude adéquates, ces jeunes finalistes peinent à se préparer correctement à l’EXETAT. L’accès aux supports pédagogiques est réduit, les infrastructures sont limitées, et l’encadrement académique est loin d’être optimal. Confrontés à cette incertitude, ils s’interrogent sur leur avenir et sur l’équité du système éducatif congolais.
Une disparité qui fait débat
Alors que les élèves des Nord et Sud-Kivu ont été exemptés des frais de participation aux examens, les finalistes sinistrés de Kinshasa n’ont pas bénéficié d’une mesure similaire. Cette différence de traitement suscite un vif débat au sein de l’opinion publique, qui demande une prise en compte urgente des réalités vécues par ces jeunes déplacés.
Un appel à l’intervention des autorités
Les voix s’élèvent pour réclamer une solution immédiate afin d’éviter que ces milliers d’élèves ne soient pénalisés pour des circonstances indépendantes de leur volonté. Les familles, les enseignants et plusieurs organisations exhortent le gouvernement à agir en faveur de ces jeunes afin de garantir leur droit à une éducation équitable.
À l’heure où la RDC aspire à renforcer son système éducatif, la question des finalistes sinistrés de Kinshasa demeure une problématique urgente à résoudre pour éviter une exclusion injuste de certains élèves lors des épreuves de l’EXETAT 2025.
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