Ce site web utilise des cookies pour vous aider à bénéficier d'une expérience de navigation supérieure et plus pertinente sur le site web. En savoir Plus...
Le commerce chez les enfants mineurs congolais a été fermement condamné par un activiste de droits de l'homme à Bandundu chef-lieu de la province du Kwilu au Sud-ouest de la République démocratique du Congo, lors d'un entretien mercredi avec la presse.
« je condamne fermement les parents et toute personne qui poussent les actes de commerce chez les enfants mineurs en RDC, c'est un acte d'esclavage » a déclaré Me. Prospère Gata matambu, activiste et président l'ONGD, l'association des jeunes responsables pour la défense des opprimés (AJR) précisant que la loi N°09//001 du 10 janvier 2009 portant protection de l'enfant en RDC dans son article 9
Stipulant qu'aucun enfant ne peut être soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
Selon la loi universelle des nations unies, les Etats parties reconnaissent à tout enfant le droit de bénéficier de la sécurité sociale, y compris les assurances sociales, et prennent les mesures nécessaires pour assurer la pleine réalisation de ce droit en conformité avec leur législation nationale.
Il a déploré les travaux qu’exercent souvent les enfants congolais, à savoir dans la vente des produits de première nécessité et dans les carrières minières, ces enfants sont à l'abri des plusieurs maladies, accidents et dans des phénomènes de délinquance juvénile.
Monsieur Prospère Gata a lancé à la même occasion un cri d'alarme aux autorités compétentes de la RDC de procéder à des sanctions sérieuses à toutes personnes qui utiliseraient les enfants dans ce genre des travaux, en vue de les épargner de tout danger, avant invités les enfants victimes à dénoncer toutes ces actes afin que les auteurs subissent la rigueur de la loi.
Patrick Masambuka
© Express Média. Tous droits réservés.