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La rentrée scolaire pour l'année 2025-2026, officiellement lancée depuis quelques jours, peine à atteindre son plein régime dans la ville de Mwene-Ditu. C'est le constat alarmant qu'a dressé le maire de la ville, Gérard Tshibanda Kabue, lors d'une tournée d'inspection menée ce jeudi 4 septembre dans 14 établissements scolaires de sa juridiction.
Loin des images d'affluence habituellement associées au début d'une année académique, l'autorité urbaine a relevé une participation des élèves "très timide", c'est-à-dire un faible pourcentage d'élèves présents dans les classes. Ce constat est d'autant plus préoccupant que les enseignants étaient bien présents et que les cours avaient effectivement démarré, suite au lancement officiel de l'année scolaire par le maire lui-même à l'école primaire SNCC.
Face à cette situation, Gérard Tshibanda, en sa qualité de "premier parent" de la province éducationnelle Lomami 2, a lancé un appel solennel et direct aux parents et tuteurs d'enfants. Il les a exhortés à envoyer sans plus attendre leurs enfants à l'école pour ne pas compromettre leur avenir.
"Très chers parents, les cours ont déjà commencé. Si vos enfants restent à la maison, ils vont rater plusieurs leçons, et il n’y aura pas de rattrapages", a-t-il martelé. Un message qui met en évidence les risques de décrochage scolaire et les conséquences à long terme pour l'éducation des jeunes.
L'autorité urbaine a également prodigué ses conseils aux élèves présents, les encourageant à faire preuve de sérieux, d'assiduité et de régularité dans leurs études. "(...) C’est le moment de se concentrer pour réussir", a-t-il ajouté, soulignant que le succès ne peut être atteint qu'au prix d'un travail constant.
Enjeux et perspectives de la rentrée scolaire à Mwene-Ditu
Le constat du maire met en lumière une réalité complexe qui touche de nombreuses villes de la RDC. Les raisons d'une rentrée scolaire différée peuvent être multiples : contraintes financières des familles, retards dans le paiement des frais de scolarité ou encore manque d'information.
L'appel du maire Tshibanda est une tentative de mobiliser la communauté autour d'un enjeu majeur pour le développement local : l'éducation des futures générations. La réussite de cette année scolaire dépendra non seulement de la présence des élèves et des enseignants, mais aussi de l'implication de tous les acteurs, des autorités aux parents, en passant par la société civile.
La mairie de Mwene-Ditu est désormais confrontée au défi de transformer ce constat alarmant en une action collective pour garantir à chaque enfant de la ville le droit fondamental à l'éducation.
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