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Depuis quatre jours, la ville de Kolwezi fait face à une pénurie austère de carburant, perturbant ainsi la vie quotidienne et l’économie locale. Cette crise, marquée par une rareté de l’essence, affecte profondément les transports en commun, essentiels au quotidien des habitants.
Les stations-service, pour la plupart à sec, sont envahies par des files d’attente interminables. Pour éviter de passer de longues heures devant les stations de service, certains conducteurs se tournent vers des vendeurs de carburant à la sauvette, communément appelés "𝗞𝗮𝗱𝗵𝗮𝗳𝗶", où le prix du litre se négocie entre 8000 et 10.000 francs congolais.
Ainsi, cette situation pousse les chauffeurs de taxi-bus et de taxis à majorer le prix de la course de transport en commun et à sectionner leurs trajectoires. Une course partant, par exemple: Mwangeji – Musompo coûte désormais 2 000 FC, contre 1 000 FC auparavant. D’autres itinéraires, comme Mwangeji – centre-ville ou Mwangeji – cité Manika, connaissent une hausse similaire, pesant lourdement sur des ménages déjà fragilisés.
Avant cette pénurie, un litre de carburant se vendait à 4 000 Francs congolais (FC). Aujourd’hui, ce prix a doublé pour atteindre 8 000 FC voire 10.000 FC, rendant la situation insoutenable pour les habitants, notamment les chauffeurs de taxi, qui peinent à maintenir leurs activités.
Roger AMANI
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