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Ce 31 mars 2025, le Centre culturel international de Kinshasa a été le théâtre d’une déclaration forte et décisive du Président Félix Tshisekedi. Dans un discours qui a captivé une audience attentive, le chef de l'État congolais a posé un acte audacieux en dénonçant publiquement, documents onusiens à l'appui, les atrocités commises en République Démocratique du Congo (RDC) depuis 1993. Ces révélations ont permis de remettre en lumière une série de crimes graves, dont les pillages, les massacres, et les déplacements forcés de milliers de Congolais.
Sous le regard scrutateur des diplomates, des chercheurs, et des acteurs de la société civile, Tshisekedi a évoqué des violations massives des droits humains, dont l’implication de puissances étrangères, notamment le Rwanda et ses milices. Il a martelé, avec une ferme conviction : « Les preuves sont là ! Plus aucun doute, nous sommes face à un véritable génocide. » Ce moment d’une grande intensité marquait le point culminant de la table ronde intitulée « Le Génocost », un appel à la vérité et à la justice sur les événements dramatiques ayant frappé la RDC.
Tshisekedi n’a pas seulement dénoncé les responsables des crimes commis, mais il a également précisé que la RDC se conforme aux engagements internationaux. Dans son discours, il a affirmé : « La RDC, en accord avec la Convention sur le génocide et le Statut de Rome, mettra tout en œuvre pour que les coupables paient et que l’histoire soit écrite par les Congolais eux-mêmes. » Cette déclaration s’accompagne de la mise en place d’un plan d’action visant à traduire en justice ceux qui ont perpétré ces actes barbares, qu’ils soient nationaux ou étrangers.
Dans cette déclaration audacieuse, Félix Tshisekedi a exprimé sa volonté de ne plus laisser le déni prévaloir. Il a conclu son allocution en appelant à l’unité nationale et à l’implication de la communauté internationale, tout en réaffirmant que la RDC ne tolérera plus l’impunité pour les crimes commis contre ses citoyens. « Nous devons marcher ensemble vers la vérité, et ensemble, nous exigerons que la justice soit rendue », a-t-il conclu.
Moïse Manyong
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