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Alors que le gouvernement congolais investit des millions de dollars pour redorer l’image internationale de la République Démocratique du Congo, les États-Unis viennent de lancer une mise en garde sévère à leurs ressortissants.
Le pays dirigé par Félix Tshisekedi a été classé niveau 4, "Ne pas voyager", le plus haut degré d’alerte du Travel State Department faite ce mardi 05 août sur son compte X.
Deux visions qui s’entrechoquent
D’un côté, Kinshasa multiplie les campagnes de visibilité à l’échelle mondiale, vantant la stabilité retrouvée et les opportunités économiques. De l’autre, Washington juge les conditions locales suffisamment critiques pour interdire formellement tout déplacement vers la RDC.
Des risques extrêmes selon Washington
« Ce niveau est attribué en fonction des conditions locales et/ou de notre capacité limitée à apporter une aide sur place. Ces endroits sont dangereux et vous vous exposez à des risques extrêmes en vous y rendant », souligne le département d’État américain.
Cette classification intervient dans un climat marqué par l’insécurité persistante dans l’est du pays, les tensions politiques internes et les failles dans la gouvernance.
Communication ou déconnexion?
L’écart entre les efforts de l’exécutif congolais pour séduire les investisseurs étrangers et la perception internationale de la sécurité dans le pays devient de plus en plus flagrant. La diplomatie congo-américaine risque de se heurter à ce diagnostic sans concession.
Alors que Kinshasa projette l’image d’un État en expansion, Washington appose le tampon d’un territoire à haut risque.
Roger AMANI
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