Le Cadre de concertation de la société civile de la province de Lomami a rencontré, jeudi 20 novembre 2025, le ministre provincial de l’Éducation pour obtenir des éclaircissements sur la clé de répartition des frais scolaires. L’intégration de l’intersyndicat des enseignants et de l’ANAPECO dans cette répartition suscite une vive contestation.
La société civile dénonce une mesure injustifiée, notamment en ce qui concerne la fixation du prix des cartes d’élèves à 4 500 FC, un tarif jugé excessif et sans fondement. Pour ses membres, il est inacceptable que des structures comme l’intersyndicat et l’ANAPECO soient prises en charge par les contributions des élèves.
« L’intersyndicat et l’ANAPECO ne peuvent légalement être financés par les frais scolaires. C’est un arrangement douteux qui pénalise les enfants », ont martelé les représentants de la société civile.
Le ministre provincial de l’Éducation, Lebon Mpanya, a expliqué que l’intégration provisoire de ces structures visait à répondre à leurs plaintes liées à leur exclusion de certaines activités éducatives. Il a toutefois reconnu que le montant des cartes d’élèves semble inadapté au contexte économique local.
Face à la pression de la société civile, le ministre a promis de réévaluer la situation en collaboration avec le gouverneur, afin de trouver une solution équitable et respectueuse des droits des élèves.
Choél Tshimanga
