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Tel un refrain d'un chant sans fil, la question de l'insécurité à Lubumbashi supplante l'imagination. Les lushois vivent à l'encontre de leur consentement, ils passent des nuits blanches dans certains coins de la ville, comme à la Ruashi, Katuba salongo, Katuba 3 et les quartiers Matshipisha et Kilobelobe.
Selon plusieurs témoignages recueillis par notre rédaction, les cris d'alarmes ne cessent pas ces derniers temps à Kilobelobe où depuis environ deux mois, la circulation sur la route de la ferme à Kilobelobe prolongé se fait selon les heures. Dépasser 18h tout tourne autour du danger.
Le plus inquiétant, c'est que les mêmes militaires classés pour la sécurité, ce sont eux qui sont les causeurs principaux des troubles et d'agression pendant le moment tardif, leur patrouille ne tient pas compte de l'heure qui leur a été donnée, ils dépassent les bornes et prennent des décisions eux-mêmes selon ce qu'ils pensent réagir. Les habitants vivent sous pression des menaces et rentrent avant l'heure, soit à 18h, Justine Keta, une habitante l'a avoué en cette expression.
Elle a dit que se rencontrer avec eux c'est perdre tout ce que vous avez dans vos poches ou dans vos mains, comme le téléphone portable, de l'argent ou d'autres biens que vous avez. Leur mission n'est plus celle de protéger mais plutôt de détruire le peuple et de le mettre dans un état d'insécurité et pourtant l'État congolais les a mis à la disposition du public pour afin mesurer et assurer la protection de ce dernier, mais hélas les circonstances nous disent le contraire.
Ces soldats portant les tenues, tenant leurs armes et marchant à la queue, exagèrent de fois, lorsqu'ils se permettent de s'approcher des maisons non clôturées au cas où ils sont convaincus qu'il y a des gens à l'extérieur entrain de prendre de l'air devant leur parcelle. De ce constat, ils s'approchent malignement auprès de ceux-ci et par conséquent ce sont les biens de la maison qui sont ravis. A ces jours, et même les vendeurs sur la route de la ferme sont dans l'obligation de fermer les portes tout au plus tard à 19h pile pour ne pas être ridiculisés et être usurpés de leurs marchandises.
Depuis le début de cette insécurité et jusqu'à maintenant, le peuple ne sait plus que faire et à aucun jour ces militaires portant la casquette des criminels ne sont jamais jugés ni interrogés, une inquiétude auprès des ces citoyens.
JAMES Masudi Kyemo ✍️
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