Ce site web utilise des cookies pour vous aider à bénéficier d'une expérience de navigation supérieure et plus pertinente sur le site web. En savoir Plus...
La semaine qui s’achève aura été celle de la peur à Lubumbashi. Pas moins de sept braquages ont été recensés dans la capitale du Haut-Katanga, preuve d’une insécurité rampante qui semble échapper au contrôle des autorités.
Le dernier drame en date, survenu vendredi vers 20h au quartier Salama (arrêt 5 Paillottes), a choqué par sa brutalité: un cambiste connu sous le nom de Tytyna a été froidement abattu d’une balle dans la tête par des hommes armés non identifiés. Ils ont pris la fuite avec une importante somme d'argent. La victime a laissé derrière elle quatre enfants désormais orphelins.
Une ville en état de siège civil
Lubumbashi est en train de basculer. Cette semaine, les quartiers suivants ont été la cible de gangs et braqueurs:
Autant de noms désormais associés à la peur, au sang versé et à l'impunité.
Où sont les autorités?
L'indignation enfle. Les voix citoyennes se lèvent, les réseaux sociaux s’enflamment, mais la réponse institutionnelle reste timide. Aucune déclaration officielle à ce jour, aucun plan d’urgence, aucune mesure dissuasive concrète.
Pendant ce temps, les familles pleurent, les commerçants ferment plus tôt, et les rues se vident bien avant le coucher du soleil.
Appel à l’action: trop c’est trop
Il ne s’agit plus d’un simple fait divers. L’insécurité grandissante à Lubumbashi est une alerte nationale.
Si rien n’est fait, cette vague de violence risque de muter en culture du chaos. Il est temps que les autorités prennent leurs responsabilités: patrouilles renforcées, enquêtes sérieuses, et protections citoyennes. Sinon, c’est l’État qui aura failli.
© Express Média. Tous droits réservés.