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Un verdict glaçant a été rendu ce jeudi par le tribunal militaire de garnison de Lubumbashi, dans une affaire mêlant autorité dévoyée et criminalité violente. Un ex-commissaire adjoint de la police en poste à Idiofa (Kwilu), accompagné de deux de ses complices, a été condamné à la peine capitale pour une série de crimes qui font frémir: association de malfaiteurs, braquages à main armée, tentative de meurtre et détention illégale d’armes.
Un procès en flagrance aux allures de coup de tonnerre
Devant un public sidéré, le tribunal n’a pas simplement énoncé des charges: il a exposé les objets saisis lors de l’enquête, véritables symboles de la dérive. Parmi eux: des armes à feu, des faux billets de 100 $, des plaques d’immatriculation multiples, des cartes SIM anonymes, et des clés passe-partout. Le portrait d’un réseau structuré, opérant avec des moyens dignes d’un gang urbain mais porté par un homme qui représentait l’ordre républicain.
Une justice militaire à l’offensive
Ce jugement s’inscrit dans une stratégie de fermeté engagée par les autorités militaires face à la recrudescence d’actes violents impliquant des agents de l’État. Le caractère expéditif du procès en flagrance vise à envoyer un signal sans ambiguïté: aucune couverture ne sauvera les criminels en uniforme. C’est l’image d’une justice qui veut se redonner du crédit, dans un pays où l’impunité et la corruption gangrènent les institutions.
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