Ce site web utilise des cookies pour vous aider à bénéficier d'une expérience de navigation supérieure et plus pertinente sur le site web. En savoir Plus...
La défaite 3-1 de l’Olympique de Marseille face au Stade Rennais ce samedi 29 mars dernier a mis en lumière non seulement les carences de l’équipe, mais aussi les choix tactiques discutables de l’entraîneur Igor Tudor. L’un des points de friction les plus notables depuis plusieurs semaines reste la mise à l’écart de Chancel Mbemba, pourtant considéré comme l'un des atouts défensifs majeurs de l'OM.
Ce dernier, déclassé et poussé progressivement vers la sortie, suscite un débat enflammé parmi les supporters et les experts du football.
Il est difficile de comprendre pourquoi un joueur comme Chancel Mbemba, qui a été l'un des meilleurs éléments de la défense marseillaise ces dernières saisons, soit mis sur la touche au profit de formations plus expérimentales, voire hasardeuses. Alors que les résultats de l’équipe vacillent et que la défense prend l'eau lors de matchs cruciaux, la question de l'exclusion de Mbemba reste sur toutes les lèvres.
Selon Nabil Djellit, journaliste et observateur attentif du football, la gestion de Tudor semble manquer de cohérence : « T'as ton meilleur axial au placard, tu continues de le payer une blinde, pendant que le coach est obligé de faire du bricolage dans le secteur ». Une critique acerbe qui cible le choix de Tudor de ne pas utiliser un défenseur central solide et expérimenté comme Mbemba, même face à des adversaires comme Rennes, qui ont clairement exposé les failles défensives de l’OM.
L'OM à la croisée des chemins : Mbemba un atout sous-exploité ?
Les décisions de Tudor concernant son équipe de départ soulèvent des questions sur la cohésion de l’équipe et sur la gestion de l’effectif. La mise à l’écart de Mbemba n’est pas un cas isolé. Le coach marseillais semble privilégier des ajustements tactiques hasardeux, au détriment d’une défense solide et fiable, particulièrement face à des équipes de la trempe de Rennes.
Alors que des joueurs comme Rongier ou Kondogbia sont régulièrement titularisés au centre du terrain, d'autres, plus à même d'apporter de la stabilité défensive, sont laissés sur le banc. Cela soulève un dilemme important : à quel point la stratégie de Tudor, qui semble privilégier l’expérimentation et le bricolage, affecte-t-elle le rendement de l’équipe ? En l’absence de Mbemba, un axe défensif solide est devenu une quête perpétuelle pour Marseille, et les résultats parlent d’eux-mêmes.
La question qui persiste est simple : pourquoi ne pas aligner Chancel Mbemba comme pilier défensif ? Les performances de l'OM en défense laissent à désirer, et dans ce contexte, l'exclusion du défenseur congolais semble de plus en plus incompréhensible.
Sa présence aurait-elle pu permettre à l’OM d’être plus serein face à Rennes ? L’argument selon lequel Mbemba n’est pas en forme ou qu’il ne répond plus aux exigences de Tudor paraît de moins en moins crédible au vu des prestations décevantes de l'équipe. La mise à l'écart de l'un des meilleurs éléments défensifs de l'équipe est un choix risqué qui pourrait bien coûter cher à l’OM si les problèmes défensifs persistent.
Cette défaite, sur fond de tensions internes liées à la gestion du groupe, laisse une fois de plus planer des doutes sur l’avenir d’Igor Tudor à la tête de l’Olympique de Marseille. Si les choix tactiques ne s’améliorent pas rapidement et que des joueurs cruciaux comme Mbemba continuent d’être ignorés, il est fort probable que l’OM se trouve dans une situation encore plus précaire.
Le club marseillais, avec ses ambitions de haut de tableau en Ligue 1, doit absolument résoudre ses problèmes défensifs, et pour cela, il faudra peut-être revoir la place de certains joueurs comme Mbemba, un atout défensif dont l’absence se fait de plus en plus sentir.
Moïse Manyong
© Express Média. Tous droits réservés.