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Corneille Nangaa a affirmé que Martin Fayulu a été injustement exclu du pouvoir simplement en raison de sa radicalité. On pourrait alors se demander de quelle radicalité parlait-il exactement ? Il s’agissait tout simplement de son refus de servir des intérêts individuels au détriment du peuple.
Corneille Nangaa a également ajouté que le choix de Félix Tshisekedi visait à éviter un bain de sang. Pourtant, avec plus de trois millions de morts à l’Est, doit-on parler d’un bain de carburant qui coule ou bien d’un bain de sang ? En privilégiant des intérêts personnels, certains ont été contraints à l’exil, d’autres ont été tués, et d’autres encore sont devenus rebelles pour réclamer le respect d’un accord signé en violation de la volonté populaire.
Ils ont voulu enterrer Fayulu, mais comme tout élu de Dieu, son sang agit et réagit. La récente réponse de Vital Kamerhe au député frustré Eliezer en est une preuve : il a déclaré, je cite, « La CENCO a rencontré le président Félix Tshisekedi et a rencontré Martin Fayulu avant d’aller à Goma. » À travers ces propos, Vital Kamerhe reconnaît indirectement le poids politique de Martin Fayulu dans la résolution de la crise.
À ce stade, ceux qui ont causé indirectement la mort de nos populations pour défendre un accord bafouant la volonté du peuple, ainsi que le bénéficiaire de cet accord, devront tous convenir de l’organisation d’une élection juste et transparente afin de rétablir Martin Fayulu dans ses droits et ainsi réparer le poids de la trahison.
Martin Fayulu demeure aujourd’hui l’unique personnalité crédible capable de reprendre le flambeau de notre pays.
Daniel-Louis Mpala
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