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La commune de Muya, l’une des plus peuplées de Mbuji-Mayi, fait face à une insalubrité persistante qui préoccupe les habitants. L’avenue Bukama, particulièrement dans le quartier Kajiba, est devenue le symbole d’un environnement urbain dégradé : boue, ornières, flaques d’eau stagnante et tas d’ordures rendent la route difficilement praticable, notamment après les pluies.
Cette voie, essentielle pour l’accès au marché Wetraffa (ex-SIMIS), est laissée à l’abandon, et ce malgré sa proximité avec le bureau du bourgmestre. Selon les témoignages recueillis, aucune initiative d’assainissement n’a été entreprise ces dernières semaines. « Il est passé ici il y a un mois, mais la route reste une poubelle », regrette un riverain.
Cette situation n’est pas propre à Muya : elle reflète un malaise plus large à l’échelle de Mbuji-Mayi. Même les routes récemment aménagées sont aujourd’hui menacées par un manque d’entretien : sable envahissant les chaussées, caniveaux bouchés par des déchets, herbes non coupées… L’ensemble de la ville montre les signes d’un sérieux déficit en gestion urbaine.
Face à cette dégradation, la population exprime un ras-le-bol croissant et appelle les autorités locales à passer de la parole aux actes. L’amélioration du cadre de vie reste une attente pressante, à laquelle il est urgent d’apporter des réponses concrètes.
Denis Ngalamulume
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