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La grogne monte au sein de la Société Anhui-Congo d’Investissement Minier (SACIM) à Miabi, où des centaines d’employés, impayés depuis 14 mois, ont exprimé leur colère ce lundi 24 mars 2025 lors d’une rencontre avec la direction et les autorités provinciales.
Les travailleurs dénoncent la gestion opaque de l’entreprise, notamment après la vente récente de plus de 400 000 carats de diamants, dont les recettes (environ 5,6 millions de dollars) n’ont pas servi à éponger les arriérés salariaux. Pendant ce temps, des fonds sont alloués à des « services extérieurs », souvent attribués à des entreprises proches du comité de gestion, notamment pour l’approvisionnement en carburant.
La mobilisation des employés se heurte à des pressions, et l’absence de syndicat officiel complique leur revendication.
Certains dénoncent des suspensions arbitraires et un climat de répression interne.
Face à la détresse grandissante, les travailleurs exigent la priorisation du paiement des salaires et une intervention directe du gouvernement pour garantir leurs droits. Jusqu’ici, la direction reste silencieuse, tandis que l’attente d’une solution devient de plus en plus insoutenable pour les familles affectées.
Dénis Ngalamulume
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