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Les pourparlers en cours à Doha entre la rébellion AFC-M23 et le gouvernement congolais demeure complexe et chargée de tensions. Le retrait des forces M23 de Walikale en échange de la libération de détenus par Kinshasa semble être un pas vers la désescalade, mais la non-reconnaissance par les rebelles des prisonniers libérés met en lumière de profondes divisions.
En effet, Kinshasa a libéré au moins 5 prisonniers en echange du retrait de l'AFC-M23 de Walikale-Centre. Ces prisonniers libérés seraient en collaboration avec les rebelles du M23. Cependant plusieurs sources du côté de la rébellion, citées par RFI, affirment ne pas reconnaître l'identité de ces prisonniers car ne figurant pas sur la liste transmise via les médiateurs.
Selon les informations recueillies par RFI, le retrait de L'AFC-M23 de Walikale-centre est présenté par le Qatar et les États-Unis comme un premier signe d’ouverture dans ce conflit et pourrait ouvrir une résolution pacifique des tensions dans la région.
Dans une vidéo d'une minute publié sur les réseaux sociaux, les 5 prisonniers libérés se sont présentés et on peut bien reconnaître la députée provinciale de Haut-Uélé Georgette Aroya Mokobe, arrêtée en mars dernier à Isiro, qui a exprimé sa gratitude envers le président de la République, Félix Tshisekedi.
Débuté le 9 avril à Doha au Qatar, ces négociations s'inscrivent dans un contexte plus large, où la situation sécuritaire en RDC est souvent influencée par des facteurs régionaux, notamment l'implication de pays voisins comme le Rwanda et le Burundi. Les discussions à Doha reflètent une tentative de trouver une solution pacifique à un conflit qui a des répercussions profondes sur la stabilité de l'ensemble de la région des Grands Lacs.
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