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Les syndicats des enseignants de la province éducationnelle Nord-Kivu 2 se sont réunis, mercredi 27 août, à Butembo, afin de passer en revue les engagements pris par le Gouvernement congolais concernant l’amélioration de leurs conditions de vie.
Au centre des discussions : la question salariale, avec une revendication claire de porter la rémunération des enseignants à 500 dollars américains, promesse qu’ils estiment encore non tenue.
À l’issue de cette rencontre, les participants ont décidé de s’aligner derrière l’intersyndicale nationale qui a accordé au Gouvernement un ultimatum de soixante-douze heures, soit jusqu’à vendredi 29 août à 23h59, pour répondre à leurs préoccupations.
Passé ce délai, les syndicats avertissent qu’ils se réservent le droit d’engager des actions de grande envergure pouvant perturber le calendrier scolaire.
Pour l’heure, la rentrée reste confirmée pour le lundi 1er septembre sur toute l’étendue du pays. Toutefois, les enseignants préviennent que si leurs revendications ne trouvent pas de solution dans les délais fixés, la rentrée pourrait être compromise dès ses premiers jours.
Pascal Nduyiri , au Nord-Kivu
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