La situation dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) a été au cœur de la Conférence ministérielle de soutien à la paix et à la prospérité dans la région des Grands Lacs, organisée ce jeudi 30 octobre à Paris.
Cinquante pays et organisations internationales y ont pris part, à l’initiative de la France, hôte de la rencontre.
Félix Tshisekedi, président de la RDC, a personnellement pris part aux échanges. Il a appelé la communauté internationale à un soutien concret et coordonné, combinant sécurité, aide humanitaire, développement et sanctions ciblées contre les soutiens des groupes armés.
Face à ce plaidoyer, *le président Emmanuel Macron* a annoncé l’*ouverture prochaine de l’aéroport de Goma aux vols humanitaires*, ainsi que la mise en place de *corridors humanitaires sécurisés*, tout en soulignant que ces actions se feront « dans le respect de la souveraineté de la RDC ».
La *France a également mobilisé un fonds de 1,5 milliard d’euros*, destiné à soutenir la paix, la reconstruction et le développement dans la région des Grands Lacs, particulièrement en RDC, où plus de *6 millions de déplacés internes* sont recensés. « Il y a urgence à agir », a alerté un diplomate français, alors que plus de *2,4 millions de personnes* ont fui les violences rien qu’en 2025.
L'absence remarquée du président *Paul Kagame*, remplacé par son ministre des Affaires étrangères, a illustré les *tensions persistantes entre Kigali et Kinshasa*. Le Rwanda est régulièrement accusé par la RDC de soutenir les rebelles du M23, actifs dans le Nord-Kivu.
En conclusion, la France a appelé à une solution politique durable, fondée sur la justice, la vérité et la confiance mutuelle.
Un message fort dans une région en quête de stabilité depuis des décennies.
Dieumerci Matu Chub
