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Constant Mutamba, ministre de la Justice, avait fermement déclaré que la peine de mort serait appliquée contre les « kuluna » pour lutter contre le banditisme urbain, une mesure qui avait, dans une certaine mesure, contribué à réduire l'insécurité à Kinshasa. Pourtant, hier, les Kinois ont été surpris d’entendre le président Félix Tshisekedi affirmer que la peine de mort n'était applicable que pour deux types d’infractions, tout en précisant qu’elle n’a jamais été mise en œuvre jusqu’à ce jour.
La question que je me pose est la suivante : le président dispose-t-il vraiment d’une équipe de communication efficace ? Ne pourrait-il pas utiliser des termes plus vagues pour entretenir une certaine ambiguïté sur la question de peine de mort pour continuer à dissuader les kulunas? De plus, son entourage est-il conscient de l’impact dissuasif qu’ont eu ces rumeurs sur les jeunes « kulunas», permettant à plusieurs communes de retrouver un semblant de paix ? Si ces conseillers ne parviennent pas à accompagner le chef dans sa communication, à quoi servent-ils dans d’autres domaines ?
Par Daniel-louis Mpala
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