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Moïse Katumbi monte au créneau pour défendre l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo, actuellement visé par une reprise de poursuites judiciaires qu’il qualifie de « farce judiciaire ».
Dans une déclaration publique sans équivoque faite ce samedi 19 avril sur ses réseaux sociaux, l’opposant politique dénonce avec force un « procès politique » intenté, selon lui, en totale violation des principes fondamentaux du droit.
« La cour constitutionnelle de la RDC avait déjà déclaré son incompétence dans ce dossier. Revenir aujourd’hui avec les mêmes accusations ou en prétextant de nouveaux faits, sans respecter la procédure et les immunités parlementaires dont bénéficie l’honorable Matata Ponyo, est une dérive grave », martèle Katumbi.
Augustin Matata Ponyo, ancien chef du gouvernement et actuellement député national, jouit en effet d’une immunité parlementaire. Toute poursuite judiciaire contre lui nécessite au préalable une autorisation formelle. Or, Katumbi souligne que cette étape légale n’a pas été respectée, rendant la procédure non seulement irrégulière, mais aussi politiquement motivée.
Selon le président du parti Ensemble pour la République, cette affaire s’inscrit dans une logique d’acharnement sélectif visant principalement les personnalités politiques extérieures au cercle du pouvoir actuel. « Le droit est piétiné et torturé pour satisfaire une volonté politique », dénonce-t-il, estimant que la justice congolaise est utilisée comme un instrument de règlement de comptes.
Dans un contexte politique déjà tendu, cette sortie de Moïse Katumbi risque de raviver les inquiétudes sur l’indépendance de la justice en République Démocratique du Congo. Il appelle au respect de la loi, à la fin des poursuites arbitraires, et plaide pour l’unité nationale plutôt que la division par des manœuvres judiciaires à visée politique.
« Notre pays a besoin d’unité, pas de règlements de comptes », conclut-il. Une prise de position forte, alors que la justice congolaise se trouve de nouveau au centre d’un débat brûlant sur sa neutralité et sa crédibilité.
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