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Dans une République démocratique du Congo où chaque dollar pourrait faire la différence pour des millions de citoyens, l’État vient de lâcher un pactole ahurissant: 2 millions de dollars pour défendre ses intérêts dans le procès contre l’ex-président Joseph Kabila.
Sept avocats, mandatés avec la bénédiction du ministre de la Justice intérimaire Samuel Mbemba Kabuya, se partagent cette enveloppe dorée et font grimacer une opinion publique déjà étranglée par la précarité.
Farce judiciaire ou purge politique?
Le camp Kabila crie au “ théâtre judiciaire”, refusant de dépêcher le moindre représentant. Une absence qui alimente l’idée d’un procès aux allures de mise en scène où les rideaux de la justice se ferment sur des intrigues politiciennes plus que sur des faits probants.
Des millions pour la justice, des miettes pour le peuple
Ce chiffre mirobolant choque. Entre suspicions de détournement et gaspillage déguisé, les critiques fusent. Comment justifier de telles dépenses quand hôpitaux manquent de matériel, écoles tombent en ruine et salaires publics stagnent? Pour beaucoup, le procès devient un prétexte à une vampirisation organisée des finances nationales par quelques cercles bien placés.
Au-delà du montant, c’est l’image d’une justice instrumentalisée qui se dessine. Une justice à la carte, payée au prix fort, pendant que les vraies priorités sombrent dans le silence des palais dorés.
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