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Ce jeudi 21 août 2025, Kinshasa n’a pas seulement vibré au rythme des plaidoiries de la Haute cour militaire, elle a tremblé sous le poids d’un procès qui divise, qui blesse, qui fracture.
Et dans ce tumulte, Néhémie Mwilanya, ancien directeur de cabinet de Joseph Kabila, a brisé le silence avec un message glaçant: « Les blessures qu’on inflige aujourd’hui avec légèreté risquent d’être profondes et difficiles à guérir demain. »
Un procès? Ou une purge?
Pour Mwilanya, ce n’est pas la justice qui s’exprime, mais une machine politique qui instrumentalise l’identité d’un ancien chef d’État, fils de Laurent-Désiré Kabila, figure sacrée de l’histoire congolaise pour régler des comptes. Il dénonce une dérive grave, une faute contre la République, une attaque contre la mémoire nationale.
La République en jeu
Ce procès n’est pas un simple dossier judiciaire. C’est une bataille de symboles, une guerre de récits. D’un côté, ceux qui y voient une avancée vers la reddition des comptes. De l’autre, ceux qui crient à la chasse aux sorcières, à la déconstruction d’un pan entier de l’histoire congolaise.
Alors que les audiences se poursuivent, une chose est claire: ce procès ne laisse personne indifférent. Il ravive les tensions, réveille les douleurs, et expose une société à vif. Kinshasa devient le théâtre d’un affrontement bien plus profond, celui de la mémoire contre l’oubli, de l’héritage contre l’effacement.
Roger Amani
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