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Lors de l’audience de ce lundi 4 août 2025, un fait notable a marqué le procès de l’ex-ministre de la Justice, Constant Mutamba. Le secrétaire exécutif de la Cellule nationale de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (CENAREF), Alder Kisula Betika, n’a pas fait acte de présence devant la Cour de cassation, bien qu’il ait été cité comme témoin par la défense.
Dans une lettre lue au cours de l’audience, Kisula Betika justifie son absence en invoquant des dispositions légales qui interdisent aux agents de la CENAREF de témoigner sur des éléments qu’ils ont recueillis dans le cadre de leurs fonctions, notamment lorsqu’il s’agit de dossiers liés au blanchiment d’argent ou au terrorisme. Il rappelle avoir participé personnellement aux investigations dans l’affaire Mutamba, ce qui, selon lui, l’empêche légalement de déposer devant la juridiction.
L’ancien ministre est poursuivi pour une malversation présumée portant sur une somme de 19 millions de dollars américains, initialement allouée à la construction d’un centre pénitentiaire à Kisangani. Depuis l’ouverture du dossier, la défense tente de convoquer plusieurs personnalités influentes: parmi elles, la cheffe du gouvernement Judith Suminwa, l’ancien inspecteur des finances Jules Alingete, et l’ex-ministre de la Justice Rose Mutombo.
Le choix du secrétaire du CENAREF de ne pas se présenter devant la Cour alimente les spéculations autour de cette affaire hautement médiatisée, qui pourrait bientôt voir comparaître des figures emblématiques de la vie politique congolaise.
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