La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a publié la feuille de route électorale 2025-2029 ce vendredi 04 avril 2025. Cette institution a pris des mesures proactives pour éviter les imprévus qui ont pu affecter les processus électoraux précédents.
En rendant publique sa feuille de route, la CENI vise à assurer une préparation adéquate pour les élections à venir.
« Cette feuille de route constitue notre boussole pour les années à venir, un outil de planification rigoureux et un gage d’engagement pour la Céni à remplir sa mission avec loyauté dans le respect de la Constitution, des lois de la République et des standards internationaux», a dit Dénis Kadima, président de la Céni.
La date fixée pour les scrutins présidentiel, législatif national et provincial, le 16 décembre 2028, vise à offrir suffisamment de temps pour organiser des élections transparentes et crédibles. « En 2023, la CENI a organisé les élections de manière transparente. Les résultats ont été publiés bureau par bureau. Le vote des Congolais à l’étranger a également été pris en compte », a rappelé le président de la CENI. Cette démarche s'inscrit dans un cadre plus large de renforcement de la démocratie et de préservation de la paix sociale.
La CENI a donc bouclé les élections précédentes et se concentre désormais sur 2028. La nouvelle feuille de route aborde les défis logistiques , financiers et juridiques. « La CENI fait aussi face à des défis logistiques majeurs couplés à des défis climatiques, en raison de l’immensité du territoire national et de ses difficultés d’accès », a fait savoir Denis Kadima. Et de poursuivre : « Les défis financiers ne sont pas en reste et nécessitent une mobilisation constante des ressources ». « Enfin, des défis juridiques subsistent, appelant à des réformes concertées pour renforcer la cohérence et l’efficacité de notre cadre légal et opérationnel », a-t-il conclu.
Il sera essentiel pour la CENI de travailler en étroite collaboration avec les différentes parties prenantes, y compris les partis politiques, la société civile et les observateurs internationaux, afin d'assurer le bon déroulement de ces élections.
