Des secousses secouent les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Plusieurs officiers généraux et supérieurs ont été récemment interpellés et placés en résidence surveillée pour des faits jugés « hautement répréhensibles » portant atteinte à la sécurité nationale.
L’information a été confirmée ce samedi 22 novembre 2025 par le général-major Sylvain Ekenge, porte-parole de l’armée, lors d’un point de presse tenu au quartier général des FARDC à Kinshasa.
« Plusieurs officiers sont actuellement interpellés pour des faits liés à la sécurité de l’État. Leur détention est prolongée à la demande du procureur pour les besoins de l’enquête », a déclaré le général Ekenge, tout en précisant que ces derniers sont assignés à résidence sous un régime de liberté surveillée, dans des conditions « acceptables ».
Cette annonce survient dans un climat de suspicion croissante au sein des forces armées, sur fond d’état de siège dans l’Est du pays. L’armée est régulièrement confrontée à des accusations internes, incluant des soupçons de détournements, des défaillances dans la chaîne de commandement et même des allégations de complots.
Jusqu’à présent, l'identité des officiers interpellés n’a pas été rendue publique, de même que la nature exacte des faits reprochés, les autorités évoquant la confidentialité de l’enquête en cours.
Cette situation soulève des inquiétudes sur la discipline et la cohésion au sein de l’armée, alors que la RDC continue de faire face à des défis sécuritaires majeurs, notamment dans les provinces de l’Est.
Dieumerci Matu Chub
