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Le débat autour du mandat présidentiel de Félix Tshisekedi prend une nouvelle tournure. Lors de son passage très commenté au magazine Top 7 sur TopCongo, animé par Myriam Boketshu, le professeur Paul Tshilumbu, cadre de l’UDPS, a jeté un pavé dans la mare en affirmant que le chef de l’État n’a, en réalité, accompli qu’un seul vrai mandat.
« Le président n’a dirigé que pendant 5 ans. Le temps qu’il a perdu avec la coalition FCC-CACH, le temps qu’il a perdu avec la guerre… pour nous de l’UDPS, c’est ce que nous mettrons sur la table lors du dialogue. »
Ces déclarations ouvrent une brèche dans le discours institutionnel sur le bilan du premier quinquennat de Tshisekedi, en soulignant les freins structurels et les impasses politiques qui auraient limité son action.
Vers une réclamation politique au dialogue national
Tshilumbu ne cache pas les intentions de son camp: l’UDPS pourrait revendiquer une reconnaissance politique du « mandat amputé », en demandant, lors du prochain dialogue national, une forme de rattrapage institutionnel ou symbolique.
« Au dialogue, notre premier point c’est le mandat. », martèle-t-il.
Une posture qui pourrait diviser
Si cette approche est applaudie dans certains cercles proches du pouvoir, elle pourrait aussi provoquer des crispations dans l’opposition et même au sein d’alliés hésitants, notamment ceux attachés au respect strict de la durée constitutionnelle des mandats présidentiels.
La sortie de Tshilumbu rebat les cartes. Elle pose clairement les enjeux du prochain dialogue: consensus ou confrontation autour du bilan de Tshisekedi? Le mandat présidentiel deviendra-t-il une pomme de discorde ou un levier pour réinitialiser la dynamique politique nationale?
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